5 conseils pour bien acheter un site internet

conseils - Article publié le 31/10/2023 à 14h26 - Modifié le 2/11/2023 à 09h15

5 conseils pour bien acheter un site internet

Notoriété, visibilité, prospect, rentabilité… disposer d’un site internet est devenu fondamental pour toute société. Il permet aussi à certains de se lancer à moindre frais dans le monde de l’entreprenariat. Si d’aucuns optent pour la création pure et simple ou la création d’un site préconçu, il existe aussi une option qui peut s’avérer efficace : acheter un site déjà existant. Cela permet de gagner du temps, d’éviter les coûts de fabrication et parfois de disposer d’une longueur d’avance sur la concurrence. Mais pour que cet achat soit réussi, il est primordial de respecter quelques règles de base, histoire que votre investissement soit judicieux et rentable. Voici 5 conseils pour que votre achat d’un site internet se transforme en succès. 

Choisissez un site internet qui corresponde à vos souhaits

Certes, on peut acheter un site internet parce que l’on a flairé une bonne affaire, quel que soit son secteur d’activité. Mais ce cas de figure est plutôt rare. Afin d’éviter les déconvenues et être certain d’avoir la motivation et l’engagement nécessaire pour faire croître son site, il est primordial de choisir un site internet qui corresponde à ses souhaits, à ses attentes. E-commerce, vente dans le secteur de l’immobilier, la mode, l’automobile, le bien-être voire les rencontres… les genres de sites sont multiples mais il convient qu’ils soient adaptés à vos goûts mais aussi vos compétences dans le cadre de cette reprise.

En clair, avant de vous lancer dans l’achat d’un site, vous devez être certain qu’il répond vraiment à vos besoins et envies. Et, bien sûr, que l’investissement réalisé est en accord avec votre budget.

Vérifiez que le site internet fonctionne bien

Une fois que vous avez priorisé un secteur et fait un choix, reste à mettre en place ce que l’on appelle communément la due diligence. Ce processus désigne l'ensemble de vérifications qu'opère un investisseur dans le but de sécuriser un achat par l'analyse de la situation d'une société ou d’une structure. Pour un site internet, il s’agit donc d’effectuer une série de contrôles pour s’assurer de faire une bonne acquisition. Il est nécessaire de naviguer sur le site en question et de vérifier le maximum de points de contrôle : le site est-il stable ? Quelle est la vitesse d’exécution des recherches, des commandes ? Quelle est la qualité de navigation et de chargement ? Le site est-il compatible avec le mobile ?

Il est également utile de connaître les impératifs de maintenance : Sur quelle plateforme est-il hébergé ? À quelle fréquence les mises à jour sont-elles effectuées ? Peut-il y avoir des problèmes particuliers à connaître ? En ce sens, vous pouvez exiger auprès du vendeur un rapport de maintenance en toute transparence.

Analysez la notoriété du site internet

En parallèle du processus de due diligence, il est utile de vérifier le sérieux, la notoriété du site web sur lequel vous avez jeté votre dévolu. L’identité même du site est à vérifier. Notamment s’il contient le nom d’une marque connue. Auquel cas, il faudra savoir s’il n’existe pas des droits d’auteur ou de copyright. Il est également plus intéressant de choisir un site dont le nom de domaine est moderne et plutôt attrayant. Pour connaître sa notoriété, il existe plusieurs méthodes : voir s’il existe des articles de presse le mentionnant, des publications sur des blogs ou encore des commentaires sur les réseaux sociaux. Ces derniers peuvent vous donner une idée (même si cela reste souvent subjectif) sur la notoriété du site. Autre élément pouvant montrer l’intérêt du site, le nombre d’abonnés (important ou pas) à la newsletter s’il en existe une.

Vérifiez les performances et exigez tous les éléments chiffrés du site internet

Sans doute l’un des points les plus importants pour éviter les déconvenues : connaître les éléments chiffrés du site. Vous pouvez bien sûr utiliser des outils gratuits (Google Analytics ou Clicky) ou payants pour estimer le trafic d’un site mais, logiquement, c’est au vendeur de vous fournir des chiffres certifiés sur les 30 derniers jours, les 6 derniers mois ou la dernière année. Référencement SEO, fréquentation, visiteurs, visiteurs uniques, taux de conversion, taux de rebond… prenez le temps de tout analyser. Ces éléments sont importants et le vendeur, s’il n’a rien à cacher, devrait vous les fournir. Dans le cas contraire, il y a fort à parier qu’il y a un bug quelque part et il est alors conseillé de regarder ailleurs…

Estimez le prix de vente du site internet

Après avoir suivi ces quatre premiers conseils, si le site vous intéresse toujours, reste à en fixer le prix. Celui-ci dépend bien sûr de tous les éléments vus plus haut (notoriété, fréquentation, visiteurs…) mais aussi de son potentiel de rentabilité. Pour cela, vous pouvez demander au vendeur les chiffres de toutes les sources de revenus et possiblement l’EBITDA “Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation and Amortization” en anglais soit  le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement. Cet EBITDA peut être un point-clé pour débuter les négociations. Ensuite, comme dans toutes négociations, il vous faudra être patient et constructif. Vous ne devez, ni vous laisser intimider, ni tenter d’imposer en force vos conditions au propriétaire.

 En conclusion, acheter un site internet comporte de nombreux intérêts mais il ne faut pas se tromper car tout investissement est accompagné d’un niveau de risque. Comme pour une maison, une société, voire une voiture d’occasion, il est prudent d’être accompagné par un spécialiste dont l’expertise peut s’avérer utile. De même, s’il est possible de s’adresser directement au propriétaire du site pour faire une offre, il est plus efficace de passer par une plateforme spécialisée. Comme pour la vente d’un site internet ces dernières prennent le plus souvent des commissions mais permettent d’être rassuré et peuvent s’occuper des contrats de cession avec un accompagnement complet qui va de la phase d’audit à la vente finale.